Conscience d'Unité et Bioneuroemoción®
L’intelligence est l’un des facteurs individuels les plus liés de la psychologie avec l’apparition de comportements addictifs. Galton (1885) a considéré l’intelligence comme étant les compétences acquises à la suite d’une activité cognitive réduite dans le cerveau des toxicomanes. Binet (1903) considère l’intelligence comme une capacité d’adaptation à de nouvelles situations. Pour Wechsler (1958), l’intelligence découle d’une pensée rationnelle qui permet à l’individu d’agir intentionnellement et d’être capable de se rapporter efficacement à son environnement. En 1920, Thorndike avait défini l’intelligence sociale comme la capacité d’agir avec assurance dans nos relations interpersonnelles. Plus tard, en 1983, Gardner a formulé la théorie des intelligences multiples en introduisant deux nouveaux termes sur le traitement de l’information affective: l’intelligence interpersonnelle et l’intelligence intrapersonnelle.
Plusieurs études récemment publiées indiquent que la promotion de l’intelligence émotionnelle peut servir de prévention et de rééducation dans le développement de comportements de dépendance et des circuits de récompense qui la déclenchent. Dans les études où sont analysées les dépendances comportementales, dans lesquelles aucune substance n’est présente, l’intelligence émotionnelle diminue également la tendance à influencer les comportements addictifs.
Quelle que soit la substance ou le comportement provoquant une dépendance, l’intelligence émotionnelle intervient de manière remarquable dans le développement et le maintien de la dépendance, car elle affecte des aspects psychosociaux tels que la résilience, la confiance en soi, l’estime de soi, le soutien social, les aptitudes sociales ou le comportement. attitudes, de nombreux auteurs recommandent de le prendre en compte dans la prévention et le traitement de toute dépendance.
À leur tour, il existe de nombreuses preuves scientifiques qui établissent un lien entre l’apparition d’un comportement addictif et le stress. Le stress est une variable présente qui conditionne toutes les étapes du processus de dépendance:
1. Le stress peut être la cause du début de la dépendance (Iglesias, E. B., Tomás, M. C. et al., 2008).
2. Entraîne la récidive d’un comportement provoquant une dépendance, conséquence du stress ressenti dans les conflits interrelationnels, du manque d’identité et de l’isolement (De la Villa Moral, M., & Suárez, C., 2016).
3. L’évitement du stress provoque la chronification des comportements de dépendance (A. Calafat, Juan M., E. Becoña, C., Fernandez, E. E. Gilmer, A. et Torres, 2000).
4. Le stress subi avant, pendant ou après le moment de l’abstinence favorise la rechute (Shane, P., Diamond, G. S., Lynn Mensinger, J., Shera, D. et Wintersteen, M. B., 2006).
5. Les comportements de dépendance finissent par conduire à une situation de stress liée à d’autres domaines de la vie, qui affecte négativement la dépendance. (P.Edrero Pérez, EJ, C. Puerta-García, I. Segura-López, & Martínez -Osorio, SM, 2004)